Biodiversité,  Environnement

Publié le mercredi 11 mai 2022

Article proposé par le syndicat Chère-Don-Isac

Moins de chimie de synthèse, c’est plus de santé !

Avec l’arrivée des beaux jours, l’envie est forte de sortir et de se mettre au jardinage.

Et parfois, l’entretien de son bout de terrain semble fastidieux et le recours à des désherbants paraît bien plus simple et sécurisant.

Et l’on revoit certains fossés devenir orange…

Pourtant, l’emploi de désherbants chimiques de synthèse et de pesticides de manière générale n’est pas sans risque.

Pour cette raison, les particuliers ne peuvent plus employer ces produits depuis 2019 (ex : le célèbre Round’up qui contient du glyphosate).

Leur utilisation et même leur détention sont interdites.

Les produits de « biocontrôle » : avec précaution

En substitution, des produits dits de « biocontrôle » ont été développés.

Les plus utilisés sont conçus à partir d’acide pélargonique.

Mois nocifs que les herbicides précédents, ils sont toutefois à manier avec précaution.

Ils forment un film destructeur sur l’épiderme de la plante en la détruisant rapidement.

Mais ils sont non sélectifs et pourront donc détruire vos vivaces et cultures si l’aspersion n’est pas correctement ciblée.

Ils pourront aussi toucher les insectes comme les butineurs et impacter fortement la biodiversité.

Et, étant corrosifs et même non autorisés en agriculture biologique, ils restent aussi dangereux pour les animaux domestiques et les êtres humains, comme les enfants qui iront jouer sur les gravillons qui auront été traités.

Des arrêtés préfectoraux sur l’interdiction de traitement des fossés sont toujours en vigueur.

Pour protéger la ressource en eau, il est interdit de pulvériser ces produits à moins d’1 m des berges d’un fossé, à moins de 5 m des berges d’un cours d’eau et directement sur les avaloirs.

Des techniques alternatives d’entretien sans produits chimiques existent

Elles sont mises en place par les communes depuis plusieurs années pour qui ces mêmes règles s’appliquent depuis 2017.

En évolution des pratiques, il y a par exemple une meilleure valorisation de l’herbe qui a l’avantage de limiter le transfert des polluants.

Des méthodes mécaniques comme la tonte ou le rotofil sont largement employées.

L’esthétique de l’espace public évolue, l’entretien est maintenu, mais en préservant la santé de tous et la biodiversité.

Pour préserver notre santé, changeons nos pratiques !

Plus d’infos : https://cheredonisac.fr 

© Ecophyto

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