Vie intercommunale

Publié le lundi 7 juin 2021

Participer aux politiques publiques

La nouvelle assemblée est constituée de 40 membres titulaires et de 27 suppléantes et suppléants. 

Elle se compose de quatre collèges : 

  • le monde économique,
  • les partenaires institutionnels,
  • le monde associatif,
  • les habitants volontaires.

Selon Emmanuelle Guerin, l’animatrice du Conseil de développement, la composition « est la plus représentative possible de la population : elle respecte la parité, la diversité des secteurs d’activité, les classes d’âges… »

Le Conseil s’organise en groupes de travaux, qui se réunissent soit à la demande des élus locaux, soit à leur propre initiative sur des sujets qui les motivent. 

Autour de la table se retrouvent des gens très différents qui ont des opinions parfois éloignées.

On assiste à des échanges constructifs et bienveillants : une intelligence collective qui apporte une vision globale des problématiques.

À titre d’exemple, le Conseil de développement a récemment été interrogé sur le Projet de territoire de la Communauté de Communes. Ses travaux ont abouti à un avis et à des préconisations qui ont été prises en considération par les élus communautaires.

Une expertise citoyenne

Anthony Martins vient d’intégrer le Conseil. Il y représente l’association culturelle On Lâche Rien Sauf Les Chiens. Il est entré « par le prisme de la culture, pour contribuer aux politiques publiques qu’il maîtrise ». Mais il ne s’interdit pas de donner son avis sur d’autres thèmes : « Nous avons tous un vécu personnel qui nous donne une certaine expérience des choses »

Je suis convaincu que c’est une forme d’expertise, et nous sommes légitimes à donner notre avis.

Pour Jean-Marc Vanhoutte, qui renouvelle son engagement pour un second mandat, le Conseil de développement est une opportunité pour porter l’expression de la population à l’oreille des élus. Il a par exemple joué son rôle, selon lui, en travaillant sur la thématique de la justice énergétique au moment du mouvement des gilets jaunes. Une thématique qu’il souhaiterait poursuivre.

 « Ce n’est pas un contre-pouvoir, mais un conseil qui repose sur le travail de fonds de citoyens engagés et bénévoles », précise-t-il.

C’est de la démocratie vivante, dans laquelle chacun respecte la parole de l’autre.

Découvrez le texte proposé par Jean-Marc Vanhoutte : Un premier Bilan du Comité de Développement de Bretagne porte de Loire Communauté 2018.

Pour les deux participants, le Conseil de développement est une manière de s’impliquer à l’échelle locale, une « responsabilité collective » qui contribue à l’amélioration du quotidien, en accompagnant les transitions sociétales et écologiques au niveau local.

Contacter le Conseil de développement

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